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Quark top
Le quark top est la particule élémentaire la plus massive du modèle standard. Il se couple donc fortement au boson de Higgs. Ainsi, il pourrait jouer un rôle particulier dans le phénomène de brisure spontanée de la symétrie électrofaible, mais aussi dans de nombreux modèles au-delà du modèle standard.
Le groupe a continué son travail de mesures de précision des propriétés du quark top. D’une part il a poursuivi l’étude des paires de quarks top-antitop dans le canal de désintégration complètement hadronique, en particulier en participant à l’amélioration de l’étalonnage en énergie des jets. Cet effort a permis de gagner en précision sur la mesure de section efficace de production de tels événements, présentée dans le rapport précédent, avec une valeur σ = 261±10(stat)±52(syst)±7(lumi) pb.
Le groupe a aussi continué son programme de mesure de la masse du quark top. Une thèse a été soutenue en 2015 avec une mesure dans le canal de désintégration eμ avec la méthode des éléments de matrice, dominée par l’incertitude liée à l’échelle d’énergie des jets et qui a mené au résultat m=172,40±0,35(stat)±1,12(syst) GeV.
Une mesure alternative est en cours dans des événements top-antitop avec un quark b se désintégrant en b→J/ψ→μ+μ- dans l’état final, utilisant la masse invariante du système formé par un lepton issu du boson W et des deux muons issus du J/ψ. La mesure n’utilisant que des leptons ne dépend pas de l’échelle d’énergie des jets, qui est la source d’incertitude dominante dans la méthode standard de la mesure de la masse du top. Par contre, le rapport d’embranchement de ce processus étant très faible, la mesure est limitée par la statistique. Des études sur la reconstruction de tels événements ont été effectuées avec les données à 8 TeV, et l’effort pour effectuer une mesure est en cours avec les données du Run 2.
Finalement, le groupe a aussi continué son effort sur l’estimation des bruits de fond dus aux leptons mal identifiés avec les données du Run 2. Par ailleurs, le laboratoire participe également à la recherche de matière noire accompagnée d’un unique quark top (monotop).
Retrouvez ce texte dans le rapport d’activité 2015-2017 du LPNHE.
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